2.1. Cadre général.
1. L’arrêté royal du 21 février 2014 relatif “aux règles de conduite et aux règles relatives à la gestion des conflits d’intérêts, fixées en vertu de la loi, en ce qui concerne le secteur des assurances” prévoit notamment l’obligation pour les intermédiaires d’assurances d’établir, de mettre en œuvre et de garder opérationnelle une politique efficace de gestion des conflits d’intérêts qui doit être fixée par écrit.
2. Des conflits d’intérêts peuvent intervenir entre :
– Notre bureau (en ce compris toute personne qui lui est liée comme notamment les administrateurs, les gérants, les personnes qui exercent un contrôle sur l’entreprise, les salariés impliqués dans la prestation de services d’intermédiation en assurances et les sous-agents) et les clients.
– Les clients entre eux.
3. Sur base de ce qui précède et des spécificités de nos activités, notre bureau a élaboré une politique de gestion en matière de conflits d’intérêts dont le contenu est repris dans le présent document.
2.2. Identifications des cas de conflits d’intérêts potentiels.
Tenant compte des caractéristiques des prestations de service de notre bureau, nous avons identifié différents cas de conflits d’intérêts potentiels lorsque par exemple :
– Un gain financier peut être réalisé ou une perte financière évitée aux dépens du client. (déplacement d’un portefeuille compagnie par exemple).
– Notre bureau a un intérêt dans le résultat d’un service d’intermédiation en assurances ou d’une transaction réalisée qui est différent de l’intérêt du client. (commissionnement basé sur le rapport sinistre/prime)
– Notre bureau est incité à privilégier les intérêts d’un client au détriment d’autres clients pour des raisons financières ou autres. (meilleures prestations selon le client)
– Notre bureau (ou une personne liée) a la même activité professionnelle que le client.
– Notre bureau reçoit d’un individu (autre que le client), des avantages en relation avec nos prestations fournies au client, sous forme d’argent, etc… autre que la commission normale. (pot de vin)
– …
2.3. Politique de gestion des conflits d’intérêts.
Notre bureau a mis en place une série de mesures afin de gérer les conflits d’intérêts qui pourraient se poser. Ces mesures sont notamment les suivantes :
– Le respect par le personnel et toute autre personne liée au bureau d’une note d’instruction interne reprenant les principes et les mesures à respecter dans le cadre de la gestion des conflits d’intérêts,
– une politique adaptée en matière de rémunération du personnel et de toute autre personne liée au bureau,
– une politique en matière de cadeaux ou autres avantages,
– des mesures organisationnelles qui garantissent le caractère confidentiel des données communiquées par les clients,
– des mesures organisationnelles en matière de gestion séparée lorsque cela s’avère nécessaire,
– une politique en matière de conseil d’arbitrage,
– une politique suivant laquelle si un conflit d’intérêt spécifique ne peut être résolu, notre bureau se réserve le droit de refuser la demande du client concerné et ce, dans le seul but de protéger ses intérêts.
2.4. Information au client.
Lorsque les dispositions organisationnelles ou administratives prises par notre bureau pour gérer les conflits d’intérêts ne suffisent pas à garantir, avec une certitude raisonnable, que le risque de porter atteinte aux intérêts du client sera évité, notre bureau informera ceux-ci par écrit ou sur tout autre support durable, avant d’agir en leur nom, de la nature générale et/ou de la source de ces conflits d’intérêts. Le choix final du suivi réservé à la situation qui est à la base du conflit d’intérêt concerné appartient au client.
2.5. Suivi de la politique de gestion des conflits d’intérêts.
Conformément à la réglementation en vigueur, notre bureau tient et actualise un registre des conflits d’intérêts qui surviennent et pourraient atteindre les intérêts de ses clients.
Ce registre permet d’actualiser la liste de conflits d’intérêts et vice et versa.
En fonction de ce registre, notre bureau actualise ou modifie sa politique en matière de gestion des conflits d’intérêts.